Publié le 16 octobre 2019

La porte royale

La porte royale. Découvrez son histoire...

La porte royale

Cette porte faisait partie du «mur du Roi» séparant les terres cultivées d’Andrésy des terrains de chasse de la forêt de Saint-Germain-en-Laye qui, à l’époque débutait, juste en face, de l’autre côté de la Seine. En 1794, les autorités jugèrent « urgent de détruire tout ce qui peut avoir un rapport au despotisme ». La porte royale fut vendue au plus offrant pour 100 livres et ensuite partiellement démolie.

Andrésy, une succession de villages et hameaux jusqu'au 19e siècle

L’urbanisation du territoire a suivi le relief, en investissant le pied de la butte de l’Hautil, sur la rive droite de la Seine. Le plan d’intendance d’Andrésy de 1786 ainsi que la carte de Cassini (XVIIIᵉ siècle) mettent en évidence la linéarité de l’urbanisation ancienne d’Andrésy.
Hameaux (de Denouval, la Cour aux Choux, Trélan, Beaulieu, Le Moussel et Dangue) et le village d'Andrésy (qui avait à l'époque le statut de paroisse) s’égrènent le long de la Seine sur un territoire très étroit, limité par la ligne de falaise, le territoire en surplomb des falaises étant dévolu à agriculture.
Les chanoines du Chapitre de Paris ont fait prospérer cultures et vignes sur les coteaux, ce dont témoignent le parcellaire en lanière encore visible aujourd’hui, ainsi que les petites maisons rurales.
La production de vin (un petit blanc et un ginglet) se poursuivra jusqu’au début du XXᵉ siècle lorsque notamment le phylloxéra (une sorte de puceron ravageur de la vigne) et l’oïdium (un champignon assez fréquent chez beaucoup de plantes et végétaux) firent disparaître les vignes.

Des fortifications disparues à la révolution française

Cette destruction s'inscrit dans une période de la Révolution Française, nommée la Terreur. Caractérisée par le règne de l'arbitraire et des exécutions de masses, elle aurait débuté en mars 1793 à la naissance du tribunal révolutionnaire, et se termine le 28 juillet 1794, date à laquelle Maximilien Robespierre est guillotiné. Pendant cette période, environ 500 000 personnes sont emprisonnées et approximativement 100 000 sont guillotinés, fusillés, exécutés ou victimes de massacres.